Mise en œuvre de l’APV-FLEGT : la Société Civile engagée pour soutenir le processus

Mise en œuvre de l’APV-FLEGT : la Société Civile engagée pour soutenir le processus

 

Organisé par la Plateforme pour la Gestion Durable des Forets (PDGF) en partenariat avec ClientEarth et Fern, cet atelier a eu pour objectif d’améliorer la performance de la plateforme et développer une stratégie claire et cohérente par rapport à son rôle de contribution à la promotion et de mise en œuvre de la gouvernance forestière en République du Congo. Il a regroupé trente cinq participants venus des départements de la Sangha, de la Likouala, de la Cuvette, de la Cuvette Ouest, de la Bouenza, de la Lékoumou, des Plateaux, du Niari, du Kouilou, du Pool, et de Brazzaville. S’ajoutent trois experts régionaux venus de la République Démocratique du Congo, du Cameroun et du Gabon.Au terme de ces deux jours de travaux, les participants ont pris l’engagement de s’impliquer activement dans les 5 volets particuliers définis dans la feuille de route officielle de l’APV-FLEGT. Ils ont par ailleurs défini une série d’actions concrètes à entreprendre par la plateforme notamment la vulgarisation du contenu de l’annexe x sur l’information rendue publique, l’élaboration de la stratégie de communication externe et sa mise en œuvre de même que la poursuite du travail juridique autour de la révision du code forestier.

Dans son d’ouverture prononcé à l’occasion, Alphonse NGASSEMBO, Point Focal National APV-FLEGT, a félicité les animateurs de la PGDF pour leur engagement et leur ferme volonté à faire aboutir le processus APV-FLEGT au Congo malgré les difficultés liées au financement de sa mise en œuvre.

De son coté la coordinatrice de la PGDF, Sylvie MFOUTOU, a souligné que cet atelier rentre dans le même ordre d’idées que celui organisé en février à savoir relever le défi principal de la Société Civile, celui de s’impliquer quotidiennement au processus de mise en œuvre de l’APV-FLEGT au CONGO.

Cet atelier a consacré une dizaine des communications parmi lesquelles « La foret communautaire au Cameroun » présentée par Robinson DJEUKAM du Green Development Advocates (GDA), « La foresterie communautaire au Gabon » par Q. Meunier et les « Expériences des forets communautaires en RDC » faite par Alphonse LONGBANGO. A la lumière des discussions et échanges ayant suivis ces présentations, les parties prenantes en sont venues à la conclusion selon laquelle, la notion de foret communautaire, bien que prévue par l’APV-FLEGT, n’est pas encore inscrite dans le cadre législatif congolais, hormis le mécanisme de Séries Développement Communautaire (SDC). Aussi, les membres de la PGDF ont-ils estimé que tout en améliorant le système existant de SDC, il y’a lieu d’identifier en dehors des SDC, d’autres mécanismes de gestion communautaire de ressources forestières et fauniques dans les domaines forestiers permanents et non permanents et les inscrire dans la nouvelle loi forestière. Les participants ont, en outre, estimé opportun de s’inspirer aussi  des modèles existants, dans la sous région, mais qu’il  faut éviter de copier et coller.

Appréciant le déroulement de ces deux jours des travaux, Virgile SAFOULA de l’ONG Environnement Développement des Initiatives Communautaires (EDIC), a indiqué que cet atelier « Nous a permis d’avoir une vision nette sur la processus APV-FLEGT en cours plus précisément sur ce qui est déjà fait et sur ce qui reste à faire ».

Pour sa part Indra VAN GISBERGEN de l’ONG Fern, un des partenaires techniques de cet atelier, a déclaré que « C’est positif que la Société Civile mette un accent sur sa contribution par rapport à la reforme du code forestier. Ce code offre des opportunités pour renforcer le droit des communautés et prévoit aussi des mécanismes de gestion communautaire de foret.Les travaux de cet atelier se sont clos sur les mots de remerciement de la coordinatrice de la PGDF aux partenaires, aux experts ainsi qu’aux membres de la PGDF.